Mercredi 2 Septembre Salvetat sur l'Agout - Les Signoles

Comme je le craignais (voir billet précédent), la blessure de Korrigan ne s'est pas dégonflée, le cataplasme d'argile que j'ai mis pendant la nuit n'a pas été suffisant, d'autant plus que Korrigan n'a pas arrêté de se gratter. Hélas, je ne peux pas batter Korrigan avec une blessure comme ça, située presque sous le bât. La seule solution pour qu'il guérisse et que l'on puisse repartir est un repos complet du bourricot, le temps de reprendre du poil de la bête.

J'ai donc été demandé à la mairie si il y avait un centre équestre ou quelqu'un qui pourrait s'en occuper pendant sa convalescence. Ils m'ont donné l'adresse d'un monsieur au village, qui possède des chevaux, et que je me suis empressé d'aller voir. Très gentiment, cet homme m'a orienté vers un ami à lui qui loue des ânes à 4kms du village. Il m'y a emmené, ainsi que tout les bagages, et j'ai fait donc la connaissance de Pierre, Bernadette, Jim et Muriel. Ils acceptent de m'aider et de garder Korrigan le temps qu'il soit rétabli.

Concernant la blessure, elle est un peu impressionnante, à cause du gonflement et de la chair à vif, mais elle reste superficielle, et Korrigan devrait se remettre vite.

Nous retournons donc à Salvetat, où j'ai laissé le bourricot, et je le ramène à pied à la ferme. Il est complètement paniqué quand je le met avec les annesses dans le pré, et ne cesse de m'appeler toute la journée.

L'après-midi, Pierre Bernadette et moi emmenons une partie du troupeau d'ânesses dans un autre pré assez loin, puis j'aide Jim à dégager une clôture électrique que des fougères ont envahi.

Le lendemain, Jim doit aller à Toulouse, je me joins donc au voyage et me fait héberger chez Fred (voir épisodes précédents), avant un retour en fin de semaine sur Lyon, puis un retour à Salvetat dans environ 2 semaines, pour reprendre le voyage.